OMFG. (->réflexe deviantartien de dire les trucs malpolis avec les abréviations anglaises... OMFG=Oh My Fucking God... je sais, je sais, on s'en fout, mais que voulez-vous. It's oh so lovely)

Donc hier, belle visite de Paris avec ma renarde, exposition Courbet... <3 Oh so lovely.
Bon, j'vous mettrais le résumé après, là, c'est pas l'important :p

En faite, je viens de reprendre ma tabletet. Graphique. Pour la plus belle c*nnerie au monde: le Yuri Art Meme. Kesako?
Yuri=couple femme/femme
Art Meme=vous avez plusieurs instructions de suite, et vous devez dssiner ce qui est demandé...

Donc Yuri Art Meme, série de dessins sur le thème du Yuri. Ah, oui, désolée de vous décevoir, les gens, je suis une fan de yuri et de yaoi =p Que voulez-vous, c'est la vie!
Bref, je suis en train de faire ça, autour du couple Khlada/Audhumla. Deux personnages originaux qui s'intègrent à l'univers de Fire Emblem 4 :3 Je suis, Audhumla n'a aucun rapport avec la vache du mythe nordique, mais... O_O Je sais pas. Ce nom devait être le sien. Je peux pas la voir en porter un autre.

Je risque de faire un dessin de nu un peu inspiré du Sommeil de Courbet d'elles deux... :3

Reprendre le dessin via ordi, ça m'était pas arrivé depuis... looongtemps!

EDIT: Pour ceux qui voudraient voir ce que ça donne (c'est pas fait pour être du grand art, hen! '_') Cliquez Ici!

Il dansait, et ses pas, souples et vifs, s’envolaient comme de frêles oiseaux à la beauté éphémère. Il dansait, gracieux et magnifique, mais sur sa pâle figure s’étalait la fatigue gluante de ceux qui ont trop vécu, de ceux qui ont trop vu, et sa lente valse, suivant les serpents blancs à la gueule tâchée de sang, devenait le chant de l’abandon, l’hommage sans nom de l’abdication ! Il avait perdu le combat, et il dansait, lentement, si lentement, ses mouvements hypnotisant remuant à peine l’air lourd et la fumée âcre et mortelle qui s’agitait en étranges dragons autour de lui. De ses lèvres rouges s’élevait une étrange litanie, aux sons insensés, chimère baroque dansant le long des abîmes sombres de la folie ! Sa défaite était sublimée par la pâleur des brumes qu’il agitait le long de son corps maigre, marionnette aux mains du destin, poupée de chiffon au rebus, lancée là par le hasard, échoué sur le rivage pollué des mers sombres !
Qui était-il, lumière pâle, qui était-il, étrange danseur ?
Lente valse menée par les fils d’une destinée ratée.
Requiem d’une sublime défaite.
Il était, et il dansait.
Il était, le déchu.
Il était.

Un peu de prose poétique, pour animer mon instinct d'écrivaine...

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